Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gouvernement ukrainien a publié de nombreuses vidéos de drones Bayraktar TB2 de fabrication turque détruisant du matériel russe. Quelle est l’importance de ce drone dans ce conflit ?
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gouvernement ukrainien a publié de nombreuses vidéos de drones Bayraktar TB2 de fabrication turque détruisant du matériel russe. Quelle est l’importance de ce drone dans ce conflit ?
Après le camouflet des sous-marins australiens et de l’Aukus, la nouvelle alliance
antichinoise de l’Australie, du Royaume-Uni et des Etats-Unis, Emmanuel Macron a
réaffirmé la nécessité d’une autonomie stratégique européenne. Celle-ci est-elle seulement
possible dans une Europe peu solidaire ayant échoué depuis plus de trente
ans à se doter d’une défense commune. Analyse.
Le choix fait par le Conseil Fédéral, du F-35 et des batteries de MIM-104 Patriot, le 30 juin, a surpris en Europe et surtout en France, qui entendait vendre son Rafale. Cette décision, aux allures d’alignement atlantique, semble en effet être en contradiction avec la politique de neutralité de la Confédération helvétique. En plus de constituer un non-sens doctrinal et opérationnel pour l’armée suisse.
La région des Grands lacs est traversée par de féroces antagonismes ethniques. Les affrontements et opérations d’influence menées par le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda ont largement contribué à la situation actuelle. L’ensemble de ces conflits sont en effet alimentés non seulement par les différends fonciers, mais aussi par la volonté de maîtriser les abondantes ressources minières ou agricoles régionales. C’est dans ce contexte que le risque terroriste jihadiste semble s’affirmer, porté par les Forces démocratiques alliées (AFD), un groupe armé adoubé en 2018 par l’État islamique (EI).
Le choix fait par le Conseil Fédéral, du aet des batteries de MIM-104 Patriot, le 30 juin, a surpris en Europe et surtout en France, qui entendait vendre son Rafale. Cette décision, aux allures d’alignement atlantique, semble en effet être en contradiction avec la politique de neutralité de la Confédération helvétique. En plus de constituer un non-sens doctrinal et opérationnel pour l’armée suisse
La mort du président Idriss Déby et la reconfiguration de la stratégie française dans le Sahel ont mis à l’épreuve la solidité du Tchad, allié incontournable de la France dans la région. Pourtant le régime de transition semble rester solide.
Comme vu précédemment, La guerre du Haut-Karabagh est un marqueur du retour des conflits de haute-intensité. Une typologie de conflits auxquels l’occident, après 30 ans de domination militaire globale, n’est plus préparé. Le retour de ce type de conflictualité est notamment le fait des nouveaux Etats-puissances (Russie, Chine, Turquie…), qui remettent en cause l’ordre du monde post-guerre froide. Dés lors, l’occident, militairement mal préparé, peut donc être politiquement contesté. Le risque de déclassement géopolitique est donc réel, surtout en Europe.
Conséquence prévisible de près de 30 ans d’affrontements larvés, la guerre du Haut-Karabagh (2020) a marqué par sa nature de « haute-intensité ». L’Europe, peu habituée à la réalité de la guerre, a vécu cet affrontement comme un basculement aussi bien militaire que diplomatique. Comme le démontre la publication d’un rapport du Sénat français, sur le conflit, le 7 juillet 2021.