La fin de la guerre civile, qui a débuté en 2002 et s’est achevée en 2011 après l’éviction de Laurent Gbagbo, a débouché sur une refonte des forces armées ivoiriennes. Hétéroclites, divisées et peu fiables, les nouvelles forces ivoiriennes ont montré des failles profondes, qui ont culminé avec les mutineries de 2017. Reprises en main, dès lors, par le ministre de la Défense Hamed Bakayoko, qui cumule cette fonction avec celle de premier ministre depuis la semaine dernière, les armées ivoiriennes ont depuis multiplié les signaux de restructuration. Un bilan d’étape positif à la veille des élections présidentielles prévues pour la fin de l’année et qui seront décisives pour la stabilité régionale.